Ces jeunes filles dont l'âge oscille entre 28 et 35 ans sont accusées de filouterie d’hôtel. C’est-à-dire qu’elles ont occupé une résidence meublée sans payer. S’expliquant à la barre, M’B. Sophie et N. Salima ont affirmé qu’elles ont quitté Douala en octobre 2023, pour Abidjan dans l’objectif d’assister à la Can qui débutera officiellement le 13 janvier 2024.
Durant leur séjour, elles ont vécu dans une résidence meublée. N’ayant plus d’argent, elles ont dû quitter la première résidence pour une autre qui coûte moins chère, où elles payeront 13 000 FCfa la journée. Malheureusement, du 21 au 24 novembre 2023, elles n’ont payé qu’un seul jour.
Pis, elles s'en sont prises au gérant qui leur a demandé de quitter les lieux. « Elles m’ont injurié. Elles ont déchiré ma chemise et ont exigé que je supprime de mon téléphone la photo de leurs passeports. Ce que j’ai refusé catégoriquement, puisque je dois faire le point à mon employeur. Et les passeports me serviront de preuves au cas où, nous devons nous référer à l’Ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire », a relaté K.G, gérant de la résidence meublée à Cocody. Pris de compassion, il a finalement retiré sa plainte et ne veut plus les poursuivre même si elles n’ont pas payé son argent.
À la question du juge de savoir, pourquoi elles n’ont pas attendu la veille de la Can avant de s’envoler pour Abidjan surtout qu’elles n’ont pas de travail en Côte d’Ivoire. Les Camerounaises ont indiqué qu’elles ont compté sur leurs sœurs qui vivent en Europe pour les aider à payer l’hôtel.
Cependant, le juge leur a fait savoir qu’elles seront condamnées et retourneront au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (Ppa), ex-Maca, pour suivre à la télévision la Can 2023. En pleurs, Sophie et Salima qui séjournent depuis deux semaines au Ppa, ont supplié le juge d’instruction de ne pas les laisser en prison, car elles veulent absolument vivre la Can de l’hospitalité.
Livrant la sentence, le juge les a condamnées à un mois de prison avec sursis, 50 000 FCfa d’amende chacune. « Avant de voyager, il faut se préparer surtout que vous quittez votre pays pour un autre », a conseillé le juge.
Portant en bandoulière des sacs de valeur, les Camerounaises menottées ont quitté la salle d’audience les visages détendus.
Durant leur séjour, elles ont vécu dans une résidence meublée. N’ayant plus d’argent, elles ont dû quitter la première résidence pour une autre qui coûte moins chère, où elles payeront 13 000 FCfa la journée. Malheureusement, du 21 au 24 novembre 2023, elles n’ont payé qu’un seul jour.
Pis, elles s'en sont prises au gérant qui leur a demandé de quitter les lieux. « Elles m’ont injurié. Elles ont déchiré ma chemise et ont exigé que je supprime de mon téléphone la photo de leurs passeports. Ce que j’ai refusé catégoriquement, puisque je dois faire le point à mon employeur. Et les passeports me serviront de preuves au cas où, nous devons nous référer à l’Ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire », a relaté K.G, gérant de la résidence meublée à Cocody. Pris de compassion, il a finalement retiré sa plainte et ne veut plus les poursuivre même si elles n’ont pas payé son argent.
À la question du juge de savoir, pourquoi elles n’ont pas attendu la veille de la Can avant de s’envoler pour Abidjan surtout qu’elles n’ont pas de travail en Côte d’Ivoire. Les Camerounaises ont indiqué qu’elles ont compté sur leurs sœurs qui vivent en Europe pour les aider à payer l’hôtel.
Cependant, le juge leur a fait savoir qu’elles seront condamnées et retourneront au Pôle pénitentiaire d’Abidjan (Ppa), ex-Maca, pour suivre à la télévision la Can 2023. En pleurs, Sophie et Salima qui séjournent depuis deux semaines au Ppa, ont supplié le juge d’instruction de ne pas les laisser en prison, car elles veulent absolument vivre la Can de l’hospitalité.
Livrant la sentence, le juge les a condamnées à un mois de prison avec sursis, 50 000 FCfa d’amende chacune. « Avant de voyager, il faut se préparer surtout que vous quittez votre pays pour un autre », a conseillé le juge.
Portant en bandoulière des sacs de valeur, les Camerounaises menottées ont quitté la salle d’audience les visages détendus.
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